[Source : documentation France 3] Après un gel de 8 ans, Israël et la Syrie ont annoncé avoir engagé des discussions, sous les auspices de la Turquie, pour la rétrocession du plateau du Golan, territoire syrien conquis par Israël lors du conflit de 1967 et annexé en 1981. Ces négociations ont provoqué une levée de boucliers de la classe politique et de l’opinion publique, hostiles à ce retrait.   Colons du plateau du Golan: "Le Golan nous appartient, c'est notre protection. Sans le Golan, la Galilée peut disparaître en quelques jours". "Si nous donnons le Golan à la Syrie, Israël n'existera plus". Tzipi Levni a demandé à la Syrie de renoncer à soutenir le Hamas palestinien et le Hezbollah libanais, ennemis d'Israël: "Israël veut vivre en paix avec ses voisins, mais la Syrie doit comprendre que ça implique de sa part de ne plus soutenir le terrorisme. le Hezbollah, le Hamas et bien sûr, l'Iran". A damas, on est pas prêt aux concessions. Khaled Al-Abboud: "Nous ne voulons pas un nouvel accord ou une réconciliation. Nous allons vers une paix claire, basée sur des résolutions de l'ONU et qui nous restitue tous nos droits. je veux dire, tout le Golan".