Ce document reconstitue une histoire vraie, celle d’une mère de famille de quarante ans, incarcérée pour la première fois et à titre préventif. Il n'était pas possible de demander à Odette de témoigner diectement, cela l'aurait mise dans une situation difficile pour retrouver du travail. Une actrice, Catherine RETHI, a donc joué son rôle dans les scènes de vie en prison.  Odette après avoir tout perdu (son mari, son travail et ses enfants qui lui ont été confisqués) , se met hors la loi (elle a signé des chèques sans provisions et revendu des marchandises) pour pouvoir vivre. Elle finit par se retrouver en prison . Elle en sortira mais ne trouvera pas de travail, les employeurs étant méfiants. Le document alterne les scènes de vie en prison, où l'on assiste au quotidien des détenues, avec des témoignages. Il s'agit de ceux de la vraie Odette, qui apparait en silhouette alors qu'elle raconte son histoire à la comédienne qui joue son rôle, d'une religieuse (ce sont des soeurs qui s'occupent des femmes détenues), du médecin de la prison (qui pense que les hommes sont mieux préparés que les femmes à affronter la vie en prison) et de Monsieur André FLAMENT, directeur de l'aide sociale à l'enfance. On voit aussi l'avocat d'Odette s'adresser à la fausse Odette à plusieurs reprises. Le document dresse un portrait glacé de la vie carcérale que mène cette femme, traitée comme une criminelle et dont la vie se retrouve brisée, sans possibilité de retrouver un emploi et donc de revoir ses enfants.