[Source : documentation France 3] A tour de rôle, les acquittés d’Outreau accablent le Juge Burgaud coupable d'être passé à côté de la vérité en enquêtant uniquement à charge. - SONORE KARINE DUCHOCHOIS : "Moi je veux bien qu'on dise Monsieur Burgaud n'était pas tout seul, il y a d'autres responsables, c'est toute l'institution qui a dysfonfctionné, d'accord mais Monsieur Burgaud a de vrais responsabilités là-dededans". Alain Marécaux a passé deux ans en prison avant d'être acquittés par la Cour d'Appel de Paris. Aujourd'hui, il a retrouvé la liberté mais il est ruiné et sa famille a éclaté. - SONORE ALAIN MARECAUX : "Le 14 novembre 2001, j'ai été arrêté, ma mère a arrêté de s'alimenter, ma mère a arrêté de parler, pleurant tous les jours son fils en prison. Elle a tenu deux mois, deux mois. Et ce 10 janvier 2002, qui j'ai devant moi celui que je qualifierai du meurtrier de ma mère, le Juge Burgaud. C'est à cause de lui que Maman est partie". - SONORE ELISABETH GUIGOU : "Des dérives inadmissibles, des violations de la loi par ceux-là même qui sont chargés de l'appliquer. Nous en avons entendu ce matin. Il n'y a pas une seule personne, c'est vraiment un ensemble de dysfonctionnement qu'il faut repérer même si les auditions étaient accacblantes, c'est certain, sur le Juge Burgaud". Dans une interview parue dans l'Express ce jour, le Juge Burgaud persiste et signe. L'emballent polico-judiciaire autour de Fabrice Burgaud est dénoncé par beaucoup de magistrats. Pour Sabine Mariette qui a supervisé le dossier d'Outreau, le système a failli et refuse de servit de fusible. - SONORE SABINE MARIETTE : "Des boucs-émissaires sont tout désignés. Si le travail de cette commission parlement se limiteà désigner ces boucs-émissaires sans avoir une vraie réflexion sur les ressorts de cette affaire et la procédure pénale en France, la démocratie n'aura pas avancer". Les acquittés d'Outreau de la commission parlementaire ont obtenu le droit d'assister à l'audition de Fabrice Burgaud.